Rachel Rose, The Last Day, 2023
Vidéo HD
© Rachel Rose, Gladstone Gallery, New York and Brussels, and Pilar Corrias, London.

Rachel Rose:
The Last Day

La Tour
Glassroom, Niveau - 2
Du  au 

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Composé de plusieurs milliers d’images, le film The Last Day (2023) de Rachel Rose est une réponse au sentiment intuitif de la perte et à la perplexité éprouvés par la fille de l’artiste à la suite de la mort d’un proche.

L’enchaînement saccadé et la qualité chromatique surnaturelle des images individuelles du film, toutes photographiées dans la chambre des enfants de Rachel Rose, dévoilent les rouages normalement imperceptibles du médium. Les jouets et les objets du quotidien trouvés dans la chambre se font les protagonistes de sept jours de natures mortes qui symbolisent les sept époques de l’histoire de la Terre. Chacun des sept jours est éclairé de manière séquentielle, du lever du soleil à son coucher. 
Un biberon représente le monde amorphe et pré-végétal, un jouet de bain en caoutchouc illustre la vie océanique, les camions deviennent des symboles de l’industrialisation tardive. Le septième et dernier jour, un grand tapis devient le protagoniste central : ses LED intégrées émettent une lumière de plus en plus vive. Présence inquiétante, il semble indiquer la fin des temps. L’œuvre souligne que l’histoire du paysage terrestre – du primordial au futur proche, en passant par la préhistoire et l’industrialisation – n’est qu’un reflet du développement de l’imagination humaine.


Cette exposition est organisée dans le cadre de l'initiative de recherche LUMA Arles & Google.
 

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"Le film a pour but de retracer l'épopée de la Terre, à travers les jouets d'une chambre d'enfant." Victor & Simon
Ian Cheng

Rachel Rose


Rachel Rose (née en 1986) vit et travaille à New York. Ses expositions personnelles récentes et à venir comprennent GL STRAND, à Copenhague (2023) ; SITE Santa Fe (2023) ; la Gladstone Gallery, à Séoul (2023) ; CC Strombeek (2022) ; Pond Society, à Shanghai (2020) ; Lafayette Anticipations, à Paris (2020) ; le Fridericianum, à Cassel (2019) ; LUMA Arles (2019) ; le Philadelphia Museum of Art, à Philadelphie (2018) ; la Fondation Sandretto Re Rebaudengo, à Turin (2018) ; Kunsthaus Bregenz, à Brégence (2017) ; le Museu Serralves, à Porto (2016) ; l’Aspen Art Museum, à Aspen (2016) ; le Whitney Museum of American Art, à New York (2015) ; la Serpentine Gallery, à Londres (2015) ; et le Castello di Rivoli, à Turin (2015).

Parmi les expositions collectives récentes et à venir, citons la Fondation Beyeler, à Bâle (2024) ; le ARoS Aarhus Kunstmuseum, à Aarhus (2023) ; le Yuz Museum, à Shanghai (2023) ; le Centre d’art contemporain de Genève (2023) ; la IIIe Biennale de Jeju (2022) ; la IXᵉ Biennale de Beijing (2022) ; l’Institut d’art contemporain de Boston (2022) ; le Minneapolis Institute of Art (2022) ; le Schinkel Pavillon, à Berlin (2021) ; le musée d’Art de Toledo, en Ohio (2021) ; Artspace, à Sydney (2021) ; Art Sonje Center, à Séoul (2021) ; A Tale of A Tub, Tlön Projects, à Rotterdam (2021) ; la Power Station of Art, Shanghai (2020) ; le Palais de Tokyo, à Paris (2018) ; la 57ᵉ édition de Carnegie International, à Pittsburgh (2018) ; la 57ᵉ Biennale de Venise (2017) ; la 32ᵉ Biennale de São Paulo (2016); la Hayward Gallery, à Londres (2016) ; et Okayama Art Summit (2016). Elle est lauréate des prix Future Fields et Frieze Artist.


Projet de recherche LUMA Arles & Google


Dans la continuité de l’engagement à long terme de LUMA en matière de créativité et d’innovation, LUMA Arles présente une série de trois commandes passées à Shahryar Nashat, Rachel Rose et Sara Sadik. Elles ont été réalisées dans le cadre d’un projet de recherche conçu en partenariat avec Google et dédié à l’utilisation de technologies de nouvelle génération au service de la vision des artistes. Les trois œuvres ont été développées au cours d’une année de collaboration directe avec des ingénieurs et déploient un large éventail de techniques à la pointe de la recherche dans les domaines de l’intelligence artificielle, des capteurs ambiants, de la colorimétrie, de la biométrie et de l’interaction homme-machine. Plutôt qu’une fin en soi, l’innovation est ici abordée comme un moyen de soutenir l’expression d’artistes s’intéressant aux espaces liminaires entre présence numérique, cognition et engagement physique. 
En sondant les limites créatives des outils technologiques les plus avancés d’aujourd’hui, LUMA et Google entendent promouvoir un dialogue dans ces champs en rapide évolution où l’expression créatrice peut et doit être amplifiée.

 

Organisé par Simon Castets, Vassilis Oikonomopoulos, avec Fabian Gröning.

Le projet de recherche LUMA Arles et Google est organisé en partenariat avec Google ATAP, Google Arts & Culture et Google Brain par Camille Bénech-Badiou, avec Gabriel Vergara II. 

Nous remercions Dr. Joelle Barral, Dr. Olivier Bau, Dr. Lucas Dixon, Dr. Kelly Dobson, Laurent Gaveau, Sebastien Missoffe, Dr. Ivan Poupyrev, Emily Reif, Amit Sood, Jonathan Tanant.

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