Résidences d’artistes

Lancé en 2016, le programme accueille tout au long de l’année et sur invitation, artistes, penseurs.ses, chercheurs.ses, écrivains.es et commissaires d’exposition aux parcours divers, afin qu’ils ou elles puissent entamer un travail de recherche et mener à bien des projets spécifiques liés à leur pratique artistique.

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Lancé en 2016, le programme accueille tout au long de l’année et sur invitation, artistes, penseurs.ses, chercheurs.ses, écrivains.es et commissaires d’exposition aux parcours divers, afin qu’ils ou elles puissent entamer un travail de recherche et mener à bien des projets spécifiques liés à leur pratique artistique.

Ce programme de résidence prend forme dans une ville millénaire à l’identité forte dont le territoire, marqué par un patrimoine naturel et historique singulier, attire une concentration d’acteurs culturels inédite pour une ville de taille moyenne. Il s’inscrit pleinement au sein du programme du Parc des Ateliers et s'enrichit de champs d’action aussi variés que la création contemporaine, l’environnement, l’hospitalité et l’éducation.

Ahmet Öğüt

(automne 2016)
Né en 1981 à Silvan, Diyarbkir (Turquie).
Il vit et travaille à Berlin.

Ahmet Öğüt cherche constamment à créer des œuvres aux prises avec des enjeux sociaux – l’impact de l’activité économique sur le quotidien ou la réappropriation de l’outil par les travailleurs – grâce à un humour qui souligne, plus qu’il ne masque, la gravité des questions abordées.

Portrait d'Ahmet Öğüt pendant sa résidence à LUMA Arles

Portrait d'Ahmet Öğüt pendant sa résidence à LUMA Arles

Droits réservés

Sohrab Mohebbi

commissaire d’exposition
(Septembre-décembre 2016)
Né en 1981 à Téhéran (Iran).
Il vit et travaille à New York.

 

Sohrab Mohebbi est commissaire d’exposition au SculptureCenter de New York depuis 2018. Il y a réalisé les expositions personnelles de Jean-Luc Moulène, Banu Cennetoğlu et Fiona Connor. Auparavant, il a été, pendant quatre ans, commissaire associé à REDCAT, un centre d’art lié à l’université californienne de CalArts.

Sohrab Mohebbi pendant sa résidence à LUMA Arles

Sohrab Mohebbi pendant sa résidence à LUMA Arles

Droits réservés

Peio Aguirre

critique d’art, artiste et écrivain
(Septembre-décembre 2016)

Né en 1972 à Elorrio (Espagne).
Il vit et travaille à Saint-Sébastien. 

Peio Aguirre contribue régulièrement au magazine frieze. Commissaire indépendant, il a été en charge du pavillon espagnol de la Biennale de Venise de 2019, où il a exposé les artistes Itziar Okariz et Sergio Prego.

Peio Aguirre pendant sa résidence à LUMA Arles

Peio Aguirre pendant sa résidence à LUMA Arles

Laura Diez

Anna Colin

commissaire d’exposition
(Octobre-décembre 2016)
Elle vit et travaille à Londres.

Anna Colin co-dirige l’Open East School à Margate (Angleterre), un espace dédié au développement artistique et à l’échange de savoirs et savoir-faire entre différentes communautés – artistiques et locales. Elle est également curatrice associée à Lafayette Anticipations –Fondation d'entreprise Galeries Lafayette à Paris.

Portrait d'Anna Colin pendant sa résidence à LUMA Arles

Portrait d'Anna Colin pendant sa résidence à LUMA Arles

Victor & Simon

Annie Godfrey Larmon

critique d’art, écrivaine et commissaire d’exposition
(Octobre-décembre 2017)
Elle vit et travaille à New York.

Annie Godfrey Larmon intervient régulièrement dans le magazine américain Artforum et a publié un livre sur l’artiste Ken Okiishi en 2014. Elle prépare deux ouvrages sur les artistes américaines Beverly Pepper et Mary Reid Kelley, tout en s’attelant à la rédaction de son premier roman.

Annie Godfrey Larmon pendant sa résidence à LUMA Arles

Annie Godfrey Larmon pendant sa résidence à LUMA Arles

Daniel Terna

Pierre-Alexandre Mateos et Charles Teyssou


commissaires d’exposition
(Octobre 2017-mars 2018)
Nés respectivement en 1989 et 1988 à Toulouse (France).
Ils vivent et travaillent à Paris.

Pierre-Alexandre Mateos et Charles Teyssou forment un duo de commissaires installés à Paris. En mai 2018, ils ont lancé le « Cruising Pavilion », une exposition interrogeant les liens entre pratiques sexuelles minoritaires et architecture, à l’occasion de la XVIe Biennale d'architecture de Venise. Ce travail a aussi fait l’objet d’une exposition à Ludlow 38, à New York, en février 2019, et s’est achevé à ArkDes, à Stockholm, en Suède, à l’automne 2019. En septembre 2018, ils ont présenté une exposition de groupe consacrée au baroque néolibéral à Converso, à Milan. Ils collaborent régulièrement à de nombreuses publications dont Flash Art et L'Officiel Art.

Travail de Charles Teyssou et Pierre-Alexandre Mateos pendant leurs résidences d'artistes à LUMA Arles

Travail de Charles Teyssou et Pierre-Alexandre Mateos pendant leurs résidences d'artistes à LUMA Arles

Droits réservés

Paul B. Preciado

philosophe, écrivain, commissaire d’exposition
(Janvier-mai 2018)
Paul B. Preciado est né à Burgos (Espagne) en 1970.
Il vit et travaille entre Paris et Barcelone.

Écrivain et commissaire d’exposition, Paul B. Preciado est une figure internationalement reconnue de la philosophie du corps, des études de genre et de la politique sexuelle. Son premier livre, Manifeste contra-sexuel, est devenu une référence pour l'activisme européen queer et transféministe. Il est l'auteur de Testo junkie : Sexe, drogues et biopolitique et de Pornotopie : Playboy et l’invention de la sexualité multimédia. Son dernier opus, Un appartement sur Uranus, réunit ses articles parus dans Libération depuis 2013. En 2019, il a été le commissaire du pavillon taïwanais de la Biennale de Venise avec l’artiste Shu Lea Cheang et a fait partie du comité artistique de la Bergen Assembly en Norvège.

Portrait de Paul B. Preciado pendant sa résidence à LUMA Arles

Portrait de Paul B. Preciado pendant sa résidence à LUMA Arles

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Florentina Holzinger

danseuse et chorégraphe
(Automne 2018 et printemps 2019)

Née à Vienne (Autriche) en 1986.
Elle vit et travaille entre Vienne et Amsterdam.

Les créations de Florentina Holzinger ont pour moteur la transgression identitaire, sexuelle et physique. S’inspirant aussi bien de l’actionnisme viennois, du body art et du culturisme que du ballet classique, du cabaret, voire du cirque, elle déconstruit, spectacle après spectacle, la définition même du féminin.

Florentina Holzinger pendant sa résidence à LUMA Arles

Florentina Holzinger pendant sa résidence à LUMA Arles

Nada Zgank

Yuri Pattison

artiste, Frieze Artist Award 2016
(Automne-hiver 2018-2019)

Yuri Pattison est né à Dublin (Irlande) en 1986.
Il vit et travaille à Londres.

Yuri Pattison utilise les technologies numériques, la vidéo et la sculpture afin de mener à bien des recherches poussées sur les ramifications sociales et politiques de l’accélération du développement des technologies et de la densité visuelle à l’heure du tout-numérique.

Portrait de Yuri Pattison pendant sa résidence à LUMA Arles

Portrait de Yuri Pattison pendant sa résidence à LUMA Arles

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Mohamed Bourouissa

artiste
(Hiver 2018-printemps 2019)

Mohamed Bourouissa est né à Blida (Algérie) en 1978.
Il vit et travaille à Paris.

Les vidéos, sculptures, photographies et installations de Mohamed Bourouissa ont souvent pour point de départ les marges de notre société. Il réalise, depuis ses débuts, une galerie de portraits hyper contemporains qui tentent d’échapper aux stéréotypes socio-culturels de notre époque, grâce aux collaborations et aux échanges nés de ses rencontres.

Portrait de Mohamed Bourouissa pendant sa résidence à LUMA Arles

Portrait de Mohamed Bourouissa pendant sa résidence à LUMA Arles

Kamel Mennour

Kiluanji Kia Henda

artiste, Frieze Artist Award 2017
(Printemps 2019)

Kiluanji Kia Henda est né à Luanda (Angola) en 1979.
Il vit et travaille entre Luanda et Lisbonne.

Kiluanji Kia Henda est un artiste multimédia qui remet en question le passé colonial de l’Angola, son pays d’origine, l’histoire des diasporas africaines en Europe, et la tragédie migratoire actuelle tout en se confrontant, dans sa pratique, aux notions d’identité, de modernité et d’engagement politique.

Kiluanji Kia Henda pendant sa résidence à LUMA Arles

Kiluanji Kia Henda pendant sa résidence à LUMA Arles

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Cecilia Bengolea

artiste, danseuse, performeuse
(Mars à juin 2020)

Née en 1979 à Buenos Aires (Argentine)

Cecilia Bengolea voit la performance comme une sculpture animée lui permettant de devenir en même temps objet et sujet de ses œuvres. Elle pratique tour à tour la vidéo, la performance et la sculpture. Elle étudie les formes anthropologiques archaïques et contemporaines de danse en communauté. Elle s’intéresse tout particulièrement à la façon de composer avec les symboliques et les énergies de la nature, avec les éléments et au sein d’une communauté de collaborateurs choisis, dont François Chaignaud, Craig Black Eagle et Erika Miyauichi. Elle vit et travaille à Paris.

Cecilia Bengolea pendant sa résidence à LUMA Arles

Cecilia Bengolea pendant sa résidence à LUMA Arles

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Flora Katz

chercheuse, commissaire d’exposition, critique d’art
(Janvier à juin 2020)

Née en 1984 à Choisy-Le-Roi.
Elle vit et travaille à Paris.

Flora Katz travaille depuis 2015 sur une thèse à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne intitulée : « Réalismes spéculatifs et art contemporain, possibles dialogues esthétiques et critiques : Pierre Huyghe ». En parallèle à son travail de recherche, elle enseigne à l’Institut d’Etudes Supérieures d’art de Paris, collabore à de nombreuses revues (Artpress, Mouvement, Cura) et catalogues d’expositions, et poursuit de concert une activité de commissaire d’exposition.

Flora Katz pendant sa résidence à LUMA Arles

Flora Katz pendant sa résidence à LUMA Arles

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Jakob Kudsk Steensen

artiste
(Janvier à juin 2020)

Né en 1987 à Copenhague au Danemark

Dans son travail cet artiste multimédia fait revivre des paysages et des écosystèmes passés, présents et futurs grâce à sa vision micro et macro de l’environnement, et par le prisme de la réalité virtuelle, à partir d’un long processus de recherche sur le terrain et auprès de spécialistes des questions de la préservation des espèces.

Jakob Kudsk Steensen pendant sa résidence à LUMA Arles

Jakob Kudsk Steensen pendant sa résidence à LUMA Arles

Adrian Deweerdt

Linda Yablonsky

critique d’art, journaliste et auteure 

Linda Yablonsky est critique d’art, journaliste et auteure du livre The Story of Junk: A Novel. Basée à New York, elle couvre le milieu de l’art international depuis plus de 25 ans pour de nombreux magazines, notamment le New York Times et T Magazine, Bloomberg News, Artforum et Artforum.com, ainsi que Art Newspaper et W Magazine. Elle a également contribué à des essais critiques, des monographies et des catalogues d’exposition sur des artistes tels que Anish Kapoor, Keith Sonnier, Marilyn Minter, Francesco Vezzoli, Elmgreen & Dragset, Mark Morrisroe and James Nares. Pendant sa résidence à Luma Arles en 2017, elle a pu travailler sur l’ouvrage Why Jeff Koons? Premier livre complet et détaillé consacré à la vie de l’artiste et sa carrière, publié aux Etats-Unis chez Henry Holt & Co.

Constance Debré

artiste
(Octobre 2020 à janvier 2021)

Née en 1972 à Paris.

Elle a fait ses études à Henri-IV et était avocate pénaliste jusqu’en 2018.

Elle a publié deux romans : Play boy (Stock, 2018) et Love Me Tender (Flammarion, 2020). Dans le cadre de sa résidence à Luma Arles, Constance Debré s’attelle à son prochain opus. « Le travail entamé dans ces précédents ouvrages et que j’entends ainsi poursuivre, explore la possibilité (?) d’être soi. »

Elle pose donc la question de la construction d’une identité, à travers un double mouvement, celui horizontal de la narration, et celui, en quelque sorte vertical, de l’émancipation du sujet (le narrateur) des identités : sociales, sexuelles, familiales. Construction, déconstruction, donc

Precious Okoyomon

artiste

(Octobre 2020 à décembre 2020)
Née en 1993, à Londres (Royaume-Uni).

 

Precious Okoyomon est à la fois poète et artiste, vit à New York et crée des portails vers de nouveaux mondes. Le travail d’Okoyomon a fait l’objet d’expositions solo au MMK de Francfort cette année et à Luma Westbau, à Zurich, en 2019. Son deuxième livre But Did U Die ? sera publié par Serpentine/Wonder Press en 2020.

Precious Okoyomon sur les quais du Rhône à Arles

Droits réservés

Sara Sadik

(Mars 2021 - Juin 2021)
Née en 1994 à Bordeaux. Vit et travaille à Marseille.

Sara Sadik est artiste. Elle travaille sur la jeunesse française issue des quartiers populaires et sa culture dont elle documente les arcanes et déconstruit les mythologies sociales, notamment liés à l’adolescence et aux masculinités. Son travail s’exprime dans des vidéos ou des performances, allant du documentaire à la science-fiction en passant par la télé-réalité. Lors de sa résidence à Luma Arles, Sara Sadik préparera un docu-fiction sur la jeunesse arlésienne

Alexandre Khondji

artiste

(Mars 2021 - Juin 2021)
Né en 1993, à Paris, France. Vit et travaille entre Paris et Londres.

Alexandre Khondji est artiste. Il a étudié au Bard College de New York et plus récemment au Royal College of Art à Londres. Sa pratique artistique questionne notamment le statut de l’image et de l’oeuvre à travers leurs puissances d’exposition, de manifestation. Son travail s’accompagne également d’une recherche théorique qu’il cherchera à développer pendant son temps de résidence.

Christodoulos Panayiotou

artiste

(septembre - novembre 2021)

Né en 1978 à Limassol, Chypre.
Vit et travaille à Limassol.

Les vastes recherches de Christodoulos Panayiotou se focalisent sur l’identification et la découverte de récits cachés dans les preuves visuelles de l’histoire et du temps. Ses dernières expositions personnelles eurent lieu à la 56ème Biennale de Venise dans le cadre du pavillon chypriote, au Centre de Création contemporaine Olivier Debré, Tours; au Camden Art Centre, Londres ; au Musée d’Orsay, Paris ; à la Casa Luis Barragán, Mexico City et enfin au Moderna Museet, Stockholm.

Droits réservés

Julien Creuzet

artiste
(novembre - décembre 2021 puis avril - juin 2022)

Né en 1986 au Blanc-Mesnil, France.
Vit et travaille à Montreuil.

Maria Hassabi

artiste et chorégraphe
(Avril à juillet 2022)

Née en 1973 à Chypre. Vit et travaille à Athènes.

Maria Hassabi est une artiste et chorégraphe, qui pratique tout autant la performance, les installations, la sculpture, la photographie et la vidéo.

Ses dernières expositions personnelles incluent Secession, Vienna (2021); Pulitzer Arts Foundation, St. Louis (2019); MUDAM, Luxembourg (2019); Centre Pompidou, Paris (2018); K20, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf (2017-18); Walker Art Center, Minneapolis (2017); Museum of Modern Art, New York (2016); Hammer Museum, Los Angeles (2015); The Kitchen, New York (2019, 2016, 2013, 2011, 2006); Stedelijk Museum, Amsterdam (2015); Australian Centre for Contemporary Art, Melbourne (2014); Centre d’Art Contemporain, Genève (2012); Performance Space 122, New York (2007, 2009). 

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Atheel Elmalik

chercheuse, écrivaine et réalisatrice 
(Septembre 2022)
 

Atheel Elmalik est une chercheuse, écrivaine et réalisatrice qui s'attache à restituer à l'écran la vie de la diaspora noire et africaine avec précision. Elle s'intéresse à l'exploration des relations entre les gens et la terre, et entre eux à travers des histoires de mouvement et de migration, de guérison intergénérationnelle et de connexion à la sensibilité du monde plus qu'humain. 

Atheel a obtenu une licence en anthropologie à l'université de Stanford, où elle a concentré ses études sur les études africaines et les études visuelles. Elle a ensuite occupé des postes de conservatrice dans des institutions artistiques telles que le Museum of Modern Art de New York, dans le département des médias et des arts de la performance, le Studio Museum de Harlem et le Yerba Buena Center for the Arts de San Francisco. Après avoir passé les deux dernières années à assister et à gérer le studio de l'artiste Arthur Jafa à Los Angeles, elle développe actuellement son premier film narratif par le biais du studio de cinéma nouvellement créé par Jafa, SunHaus, sur lequel elle travaillera pendant son séjour à Arles. 
 

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Shahryar Nashat

plasticien
(2022 / 2023)
 

Shahryar Nashat est un plasticien. Il a exposé au MoMA, New York (2020) ; SMK, Copenhague (2019) ; Swiss Institute, New York (2019) ; Kunsthalle Basel, Suisse (2017) ; Portikus, Francfort, Allemagne (2016) ; Schinkel Pavillon, Berlin (2016).

Gaëtan Malaparte

Ahlam Shibli

photographe 
(2022 / 2023)

Née en Palestine, en 1970.

À travers une esthétique documentaire, le travail photographique d'Ahlam Shibli aborde les implications contradictoires de la notion de foyer ; il traite de la perte du foyer et de la lutte contre cette perte, ainsi que des restrictions et limitations que l'idée de foyer impose aux individus et aux communautés marquées par des politiques identitaires répressives. Son travail a été présenté, entre autres, à l'ICO, au Seoul Museum of Art, à Fotonoviembre, à l'IVAM, au Museum der Moderne Salzburg, au MSU, à l'UGM, au Remai Modern, au S.M.A.K., documenta 14, Cassa di Risparmio, Camera Austria, Carré d'Art, Zachęta, Qalandiya International, Henie Onstad, Muzeum Sztuki, MACBA, Jeu de Paume, Serralves, Reina Sofía, Haus der Kunst, Galeria Kombëtare e Kosovës, 3e Biennale de Thessalonique, Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Tate Modern, Muzeum Sztuki Nowoczesnej w Warszawie, Darat al Funun, KW, CGAC, Pompidou, Documenta 12, Bienal de São Paulo, Kunsthalle Basel, Busan Biennale, Seville Biennial, Istanbul Biennial, T1 Torino Triennale, Yokohama Museum.

Adam Linder

danseur et chorégraphe
(Hiver / printemps 2023)

Né à Sidney, en Australie en 1983.

La pratique de Linder se concentre sur les spécificités de la danse et sur la manière dont différents genres ou formes se rapportent aux notions de technologie, de désir, de valeur et de pouvoir. À l’âge de seize ans, Linder est repéré par la Royal Ballet School de Londres et quitte l’Australie afin de poursuivre une carrière de danseur. L’apprentissage initial de Linder s’étoffe au cours de ses années de formation à la Michael Clark Company et la Damaged Goods de Meg Stuart, où il élabore les éléments critiques et expérimentaux qui composent son travail chorégraphique.

Shahryar Nashat

Habibitch

artiste-activiste

(Janvier - février 2023)

Au croisement de plusieurs disciplines et identités, Habibitch est une artiste-activiste queer féministe décoloniale née en Algérie et basée à Paris, se construisant une pratique artistique aussi éveillée que sa politique.

Utilisant des espaces allant de la scène ballroom à des festivals alternatifs ou des lieux institutionnels, les performances et prise de parole d’Habibitch sont toujours intersectionnelles, décolonisant le dancefloor partout où elle passe. Danser sa politique et politiser sa danse, punchline de vie de cette artiste couteau-suisse. 

Bertrand Jeannot

Hannah Black

artiste et écrivaine

(Septembre à décembre 2023)

Hannah Black est une artiste et écrivaine installée à New York. Ses expositions récentes comprennent « Bad Timing » à Den Frie, à Copenhague, et « 2020 », à la galerie Fitzpatrick, à Paris. Elle est l’auteure de deux livres, Tuesday or September or the End (2022) et Dark Pool Party (2016). Elle est représentée par la galerie Isabella Bortolozzi à Berlin et Arcadia Missa à Londres.

Droits réservés

Adam Haar Horowitz

scientifique 

(Octobre à décembre 2023) 

Adam Haar Horowitz travaille à traduire la science du cerveau en expériences et en interventions, en se concentrant sur le sommeil et les rêves. Il est le co-inventeur du dispositif Dormio et de la technique d’incubation ciblée des rêves, qui facilitent le contrôle du contenu des rêves. Il élabore actuellement des outils pour le traitement des cauchemars avec des psychiatres de l’office américain des anciens combattants, et coorganise le symposium du MIT sur l’ingénierie des rêves, axé sur l’éthique et l’enseignement scientifiques. Il est fier de siéger au conseil d’administration du Center for Law, Brain and Behavior, au comité de sélection du MIT Center for Art, Science & Technology, et au Sounding Board du NPR de Boston. Horowitz a mené des recherches au métaLAB de Harvard et au McGovern Institute for Brain Research du MIT. Ses travaux ont été présentés dans Nature, Science, National Academy of Sciences, GoogleX, 60 Minutes, et au Forum économique mondial. Il a obtenu son doctorat au MIT, travaillant entre le MIT Media Lab et le Harvard Medical School Center for Sleep and Cognition.

Droits réservés

Mati Diop

réalisatrice 

(Avril à juin 2024) 

Mati Diop est née le 22 juin 1982 à Paris. Depuis le début des années 2000, elle construit une œuvre mutante primée dans de nombreux festivals internationaux. Avec son premier long-métrage Atlantique (2019), lauréat du Grand Prix du Festival de Cannes suivi de Dahomey (2024) lauréat de l’Ours d’Or de la Berlinale, elle s’est imposée comme l’une des figures majeures du cinéma d’auteur international et d’une nouvelle vague dans le cinéma africain et diasporique. Son cinéma nomade, romanesque et politique transgresse les frontières entre les genres et les formats comme une extension de sa double identité et d’une créolité revendiquée.

Elle grandit dans une famille franco-sénégalaise, entre un père musicien, Wasis Diop, et une mère photographe et acheteuse d’art. Elle est la nièce de Djibril Diop Mambéty, auteur du film culte Touki Bouki (1973). 

Le formalisme de son cinéma prend son origine dans une curiosité première pour les arts plastiques, notamment la vidéo et surtout le son. Dès l’âge de 20 ans, elle fait ses premières armes au théâtre où elle réalise des créations sonores et vidéos pour des pièces de théâtre. Elle tourne à cette époque un premier court-métrage autoproduit, Last Night (2004). En 2006, elle intègre le Pavillon, le laboratoire de création du Palais de Tokyo. Après un bref passage au Fresnoy (Studio national des arts contemporains), sa rencontre avec Claire Denis qui lui confie le premier rôle féminin du film 35 Rhums (2008) confirme surtout son désir de devenir réalisatrice.

Débute alors la composition d’une épopée dakaroise en trois chapitres qui se déploie sur une décennie. Atlantiques (2009, Tiger Award du Festival de Rotterdam), Mille Soleils (2013, Grand Prix du FID Marseille) et Atlantique forment un manifeste qui signe l’affirmation d’un choix politique : un cinéma engagé au Sénégal dont la jeunesse populaire en sera le cœur battant. Du phénomène d’immigration clandestine qui dévaste la jeunesse populaire sénégalaise jusqu’à la destitution du régime Wade en 2012, de l’effacement du cinéma sénégalais et plus largement africain dont l’âge d’or fut incarné par l’œuvre subversive et politique de son oncle Djibril Diop Mambéty, les films se font l’archive d’une époque et de ses enjeux contemporains. Pour la réalisatrice, le cinéma est une arme de reconquête qui vient restituer des images manquantes, interroger les représentations nées du colonialisme et inventer des héros.ines qui ont déserté les imaginaires africains.

En parallèle, la cinéaste réalise plusieurs court-métrages dont Big in Vietnam (2011, Tiger Award du Festival de Rotterdam) et Snow Canon (2012, sélectionné à la Mostra de Venise), qui ressassent ses motifs et thèmes de prédilections : la solitude de corps exilés, les villes et les paysages empreints de mythologie et de mystères, la nuit d’où émergent danses et fantômes. Des motifs que l’on retrouve dans Tokyo Trip (2023) réalisé pour Chanel et In My Room (2020) commandé par Miu-Miu. Elle poursuit sa pratique de vidéaste avec Liberian Boy (2015) et Naked Blue (2022) co-réalisé avec Manon Lutanie. Entre 2020 et 2021, elle tourne aussi deux clips vidéo à Paris, pour Bonnie Banane et Wasis Diop, ainsi qu’un film commercial avec Solange Knowles.

En créant la maison de production Fanta Sy basée à Dakar, elle poursuit son engagement artistique sur le continent africain. 

Henry Roy

Torbjørn Rødland 

artiste 

(Avril 2024) 

Il vit et travaille à Los Angeles.
La curiosité, la critique, l’artifice et la vénération pour le monde naturel apparaissent dans tout le travail de Torbjørn Rødland et souvent dans la même image, forgeant des liens entre la photographie d’art du xxe siècle et les approches du xxiesiècle en matière de création d’images. Son dernier projet de livre s’intitule The Pregnant Virgin (La Vierge enceinte).

Emma Marie Jenkinson

Federico Campagna

philosophe 

(Avril - Juin 2024) 

Federico Campagna est un philosophe italien installé à Londres.

Ses derniers ouvrages, Prophetic Culture (Bloomsbury, 2021) et Technic and Magic (Bloomsbury, 2018), explorent la manière dont les « mondes » peuvent naître, être détruits et créés à nouveau. Dans The Last Night (2013), il considère le travail contemporain comme une forme de religion. Ses livres ont été traduits en chinois simplifié (à paraître), en allemand, en italien, en norvégien (à paraître), en espagnol et en turc.

Il est chargé de cours en histoire intellectuelle à l’École cantonale d’art ECAL à Lausanne, chercheur associé au Warburg Institute à Londres et chercheur critique à la Royal Academy Schools de Londres. Il est cofondateur de la maison d’édition italienne de philosophie Timeo et directeur de la maison radicale anglo-américaine Verso. Il collabore fréquemment en tant qu’orateur, podcasteur et écrivain avec certains des principaux musées internationaux, galeries d’art contemporain et biennales. Il est titulaire d’un doctorat du Royal College of Art, d’un Master of Arts de l’université Goldsmiths de Londres, ainsi que d'une maîtrise et d’une licence ès sciences de l’université Bocconi de Milan. 

Droits réservés

Erika Verzutti

artiste 

(Mai - Juillet 2024) 

Erika Verzutti est née en 1971 à São Paulo, où elle vit et travaille.

Dans son travail, Erika Verzutti combine des éléments et des styles différents. Il lui arrive de travailler avec des matériaux classiques comme le bronze et l’argile, ou des matériaux plus artisanaux comme le papier mâché et le carton. Nombre de ses sculptures révèlent une attention particulière à la nature par l’utilisation de fruits et de légumes moulés, tandis que d’autres œuvres s’inspirent de sujets d’actualité tels que les titres de journaux et les phénomènes Internet.

Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles au Hessel Museum - Bard College, Annandale-on-Hudson, New York (2023) ; Museo Experimental El Eco, Mexico (2023) ; MASP, São Paulo (2021) ; Nottingham Contemporary, Royaume-Uni (2021) ; Centre Pompidou, Paris (2019) ; Aspen Art Museum, Colorado (2019) ; Pivô, São Paulo (2016) ; SculptureCenter, New York (2015) ; Tang Museum, Saratoga Springs (2014) ; et Centro Cultural São Paulo (2012). Parmi ses expositions institutionnelles, citons la Biennale de Genève - Sculpture Garden, Genève (2022) ; la 57e Biennale de Venise (2017) ; la 32e Biennale de São Paulo (2016) ; le 34e Panorama de l’art brésilien, Museu de Arte Moderna de São Paulo (2015) ; 2013 Carnegie International, Pittsburgh (2013) ; la 9e Bienal do Mercosul, Porto Alegre (2013) ; et la 11e Biennale de Lyon (2011). Ses œuvres figurent, entre autres, dans les collections de la Tate Modern de Londres, du Carnegie Museum of Art de Pittsburgh, du Guggenheim de New York, du Museu de Arte Moderna de São Paulo, et de la pinacothèque de l’État de São Paulo.

Maiga Bugrimenko

Alice dos Reis

artiste visuelle et cinéaste

Résidence LUMA Arles avec le soutien de la Fondation Gulbenkian-Délégation en France

(Septembre - Décembre 2024) 

Alice dos Reis (née en 1995 à Lisbonne) est une artiste plasticienne et cinéaste qui travaille à la fois le film, le textile, l’installation et l’édition. Elle réalise ses films le plus souvent seule ou accompagnée d’une petite équipe et recourt à divers supports, du 16 mm aux téléphones portables. Ses œuvres, oscillant entre autobiographie et fiction, se distinguent par une atmosphère particulière, obsédante et parfois teintée d’humour, qui trouble les chronologies et les perceptions historiques et générationnelles. Elle considère son travail méditatif de tapisserie et de broderie comme un prolongement de ces récits filmés, où les «  accommodages » répétés en laine et coton confèrent aux œuvres une permanence contrastant avec le médium filmique. Ses créations récentes associent des images d’animaux, une iconographie religieuse et cultuelle, des artefacts genrés liés à la classe sociale et à la santé, ainsi que des visions technologiques.

Alice dos Reis a participé à des expositions individuelles et collectives au Museu de Arte Contemporânea de Serralves (Porto), à Canal Projects (New York), au Palais de Tokyo (Paris), au EYE Film Museum (Amsterdam) et à la Kunsthalle Lissabon (Lisbonne), entre autres. Ses films ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux tels que le Sheffield DocFest, le London IFF et le Curtas Vila do Conde IFF. Récemment, elle a été lauréate de la Foundation Botin Visual Arts Grants (2022-2023), et précédemment, de la Mondriaan Fonds Stipend for Young Artists (2020-2021). Parallèlement à son travail, Alice poursuit actuellement un doctorat à la School of Creative Media, City University of Hong Kong. Elle co-dirige également Pântano Books, une maison d’édition indépendante spécialisée dans la poésie.

Droits réservés

Dozie Kanu

artiste

Dozie Kanu (né en 1993 à Houston, TX) vit actuellement à Santarém, au Portugal. Diplômé de la School of Visual Arts, New York, en 2016, il a suivi le Maumas Independent Study Program à Lisbonne en 2022.

Dozie Kanu (né en 1993 à Houston, TX) vit actuellement à Santarém, au Portugal. Diplômé de la School of Visual Arts, New York, en 2016, il a suivi le Maumas Independent Study Program à Lisbonne en 2022. Sa pratique artistique s’articule autour d’un concept sculptural qui s’intéresse aux limites de la forme, de la fonctionnalité, de la matérialité et de l’utilité, souvent imprégnée d’une perspective personnelle inspirée de ses propres expériences. Son langage visuel singulier formule un discours critique sur les canons de l’histoire de l’art occidental en réfléchissant à leur condition diasporique tout en abordant avec subtilité des questions de domesticité et d’appartenance à travers les objets. Résistant aux classifications, ses œuvres se situent à la croisée d’objets communicatifs et performatifs.

Parmi ses expositions les plus récentes, citons celles de la Nina Johnson Gallery, Miami (2024) ; de Gianni Manhattan, Vienne (2024) ; de la Fondation Beyeler, Bâle (2024) ; de Drei, Cologne (2024) ; de la Galerie Barbara Weiss, Berlin (2023) ; du Kölnischer Kunstverein, Cologne (2023) ; de la Quinn Harrelson Gallery, Los Angeles (2023) ; de C-Mine, Genk (2023) ; de l’Oregon Center for Contemporary Art, Portland (2023) ; Galerie Francesca Pia, Zurich (2022) ; pour le Public Art Fund au Brooklyn Bridge Park, New York (2022) ; SFMOMA, San Francisco (2022) ; Project Native Informant, Londres (2022) ; Neuer Essener Kunstverein, Essen (2022) ; Galeria Madragoa, Lisbonne (2021) ; Performance Space New York (2021) ; The Studio Museum in Harlem, New York (2019).

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